Préparation personnelle aux questions
En classe, vous devrez tenter de répondre à quelques questions face à la théorie que nous aborderons. Vous pouvez vous y préparer en y réfléchissant maintenant :
- Que signifie « société»?
- Que signifient les divers concepts (civilisation, communication, échange, justice, pouvoir, religion, convention)?
- Quelles sont les caractéristiques de la société québécoise?
- Imaginez quelques instants la vie d’aujourd'hui, mais sans écriture... Quelle est l’utilité de l’écriture? Quels sont les lieux où s’exerce cet usage? Qui sont les acteurs ou personnes impliqués dans l’usage de l’écriture? Pourquoi l’utilise-t-on? Quelle est son importance?
- Est-ce que l’écriture joue un rôle important dans une société? Si oui, pourquoi? Si non, pourquoi?
Quelques éléments importants
- Invention écriture = nouvelle période historique (Antiquité) C'est le début de l'histoire!;
- La plus ancienne civilisation = La Mésopotamie;
- Tigre et Euphrate = deux fleuves entourant la Mésopotamie;
- Entourée de 2 fleuves = facilite les déplacements et la pratique de l'agriculture;
- La Mésopotamie = Cité-État (autonome politiquement par rapport à ses voisins);
- 3500 av. J-C = 1ère forme d'écriture (écriture cunéiforme: en forme de coin, gravé sur tablette d'argile cru à l'aide de roseau);
- Le papyrus remplace les tablettes d'argile;
- L'écriture permet de disposer les lois écrites;
- Le roi de chaque cité est au sommet de la hiérarchie sociale;
- Les fonctionnaires = Scribes (savent lire et écrire) -> tiennent la comptabilité;
- La culture est marquée en Mésopotamie -> facilite la planification et la gestion de la construction de palais et/ou de temples royaux;
- Utilisation des mathématiques = base 60 au lieu d'une base 10 comme nous utilisons.
- La plus ancienne civilisation = La Mésopotamie;
- Tigre et Euphrate = deux fleuves entourant la Mésopotamie;
- Entourée de 2 fleuves = facilite les déplacements et la pratique de l'agriculture;
- La Mésopotamie = Cité-État (autonome politiquement par rapport à ses voisins);
- 3500 av. J-C = 1ère forme d'écriture (écriture cunéiforme: en forme de coin, gravé sur tablette d'argile cru à l'aide de roseau);
- Le papyrus remplace les tablettes d'argile;
- L'écriture permet de disposer les lois écrites;
- Le roi de chaque cité est au sommet de la hiérarchie sociale;
- Les fonctionnaires = Scribes (savent lire et écrire) -> tiennent la comptabilité;
- La culture est marquée en Mésopotamie -> facilite la planification et la gestion de la construction de palais et/ou de temples royaux;
- Utilisation des mathématiques = base 60 au lieu d'une base 10 comme nous utilisons.
Texte «La Mésopotamie, berceau de l’écriture»[1]
Où et quand?
«Ce qu’on appelle la Mésopotamie est à la fois une civilisation (une société qui a développé des moyens techniques, une religion et une façon de vivre qui lui sont propres) et une région géographique. On estime que la Mésopotamie a émergé vers l’an 3300 av. J.-C. et qu’elle s’est éteinte vers l’an 500 av. J-C. Les principales cités mésopotamiennes ont été fondées dans une région qu’on appelle le Croissant fertile, qui commence entre les fleuves Tigre et Euphrate (sur le territoire actuel de l’Irak) et qui décrit un croissant vers l’Ouest jusqu’aux rives de la Mer Méditerranée.
L’émergence de la civilisation en Mésopotamie a été rendue possible grâce à deux facteurs très importants. Le premier est la sédentarisation, survenue vers l’an 10 000 av. J-C. À cette époque, des peuples ont commencé à s’établir à des endroits fixes et à fonder des villes. Le deuxième élément est le développement de l’agriculture. Les habitants de la région de la Mésopotamie ont commencé à pratiquer l’agriculture pour subvenir à leurs besoins. Ils se sont rassemblés dans des cités autour des régions les plus fertiles.»[1]
Qui et quoi?
«L’écriture a pris naissance dans les cités de Mésopotamie pour trois principales raisons. Elle est d’abord née du besoin économique d’identifier les produits échangés par les marchands. Ces derniers ont développé un système qui est à la base de l’écriture, le calculi. Ensuite, des scribes (les spécialistes de l’écriture) travaillant pour les gouvernements des cités-État ont repris ce système et l’ont amélioré pour tenir des inventaires, planifier les récoltes et écrire des lois. Finalement, l’écriture a été utilisée et améliorée par des scribes pour conserver des textes religieux et des récits légendaires afin de les transmettre aux générations futures.» [2]
[1], [2] Projet SCRASSC, Montérégie 2007 SAÉ Histoire et Éducation à la citoyenneté, 1er cycle du secondaire CPC Cahier de l’élève
Source des images (cartes) : http://www.monatlas.fr/Hist/antique/antiq1.html
«Ce qu’on appelle la Mésopotamie est à la fois une civilisation (une société qui a développé des moyens techniques, une religion et une façon de vivre qui lui sont propres) et une région géographique. On estime que la Mésopotamie a émergé vers l’an 3300 av. J.-C. et qu’elle s’est éteinte vers l’an 500 av. J-C. Les principales cités mésopotamiennes ont été fondées dans une région qu’on appelle le Croissant fertile, qui commence entre les fleuves Tigre et Euphrate (sur le territoire actuel de l’Irak) et qui décrit un croissant vers l’Ouest jusqu’aux rives de la Mer Méditerranée.
L’émergence de la civilisation en Mésopotamie a été rendue possible grâce à deux facteurs très importants. Le premier est la sédentarisation, survenue vers l’an 10 000 av. J-C. À cette époque, des peuples ont commencé à s’établir à des endroits fixes et à fonder des villes. Le deuxième élément est le développement de l’agriculture. Les habitants de la région de la Mésopotamie ont commencé à pratiquer l’agriculture pour subvenir à leurs besoins. Ils se sont rassemblés dans des cités autour des régions les plus fertiles.»[1]
Qui et quoi?
«L’écriture a pris naissance dans les cités de Mésopotamie pour trois principales raisons. Elle est d’abord née du besoin économique d’identifier les produits échangés par les marchands. Ces derniers ont développé un système qui est à la base de l’écriture, le calculi. Ensuite, des scribes (les spécialistes de l’écriture) travaillant pour les gouvernements des cités-État ont repris ce système et l’ont amélioré pour tenir des inventaires, planifier les récoltes et écrire des lois. Finalement, l’écriture a été utilisée et améliorée par des scribes pour conserver des textes religieux et des récits légendaires afin de les transmettre aux générations futures.» [2]
[1], [2] Projet SCRASSC, Montérégie 2007 SAÉ Histoire et Éducation à la citoyenneté, 1er cycle du secondaire CPC Cahier de l’élève
Source des images (cartes) : http://www.monatlas.fr/Hist/antique/antiq1.html
*** Les mots un peu plus difficiles (en rouge) se retrouvent dans la section Ressources (Lexique). ***
L'émergence de l’écriture en Mésopotamie
en 12 événements
«1- De 4000 av. J-C à 3000 av. J-C - Le calculi
L’agriculture est une activité économique très importante en Mésopotamie. Cependant, le territoire n’est pas riche en ressources naturelles comme les métaux et le bois par exemple. Les marchands échangent donc les produits de l’agriculture et de l’artisanat mésopotamien (principalement du textile) contre des matériaux des régions voisines. Il se développe ainsi un grand réseau commercial et les échanges ont principalement lieu dans des ports et des marchés qu’on appelle kârum. Les marchands ont été parmi les premiers à utiliser des formes d’écriture pour identifier les produits. Cette première forme d’écriture, qu’on appelle le calculi, consiste en une boule d’argile dans laquelle on insère des jetons. La forme, le nombre et le matériau des jetons correspondent au type et à la quantité de marchandise.
2- Vers 3 300 av. J-C - La tablette de comptabilité
Avec l’expansion du commerce et des cités, les commerçants échangent un volume de plus en plus gros de marchandises. Pour garder la trace des marchandises, les marchands développent peu à peu un système plus complexe d’inventaire. En utilisant des plaques d’argile, ils tracent des symboles représentant les marchandises et les quantités. Ces tablettes de comptabilité représentent le premier pas dans le développement de l’écriture cunéiforme.
3- Vers 3000 av. J-C - Le cadastre de de la ville de Dunghi
Les cadastres sont des plans utilisés pour marquer les limites des terres ou des villes. Les cadastres deviennent nécessaires en Mésopotamie pour établir la propriété des terres des agriculteurs. Une société nomade n’aurait pas eu besoin d’un tel outil parce qu’elle se déplaçait continuellement. Vers l’an 3000 av. J-C, on voit apparaître les premiers cadastres, dont celui de la ville de Dunghi, sur lesquels on retrouve un plan de côté, la superficie et la description des lieux. Les premiers cadastres sont tracés par des scribes sur des tablettes d’argile et utilisent des symboles pour représenter l’information.
4- Vers 2000 av. J-C – Les mathématiques
Des scribes spécialisés en comptabilité perfectionnent plus tard le système mathématique pour leur permettre de calculer de manière plus exacte la superficie des terres, les inventaires ainsi que les coûts et les profits des transactions commerciales. Pour y arriver, les Mésopotamiens ont inventé un système de calcul à base 60 que nous utilisons encore aujourd’hui. Ils divisent donc les heures en 60 minutes, les minutes en 60 secondes et le cercle en 360 degrés. La tablette de Plimpton (archéologue qui trouva la tablette) est un exemple de problèmes mathématiques de l’époque babylonienne.
5- À partir de 3300 av. J-C - Les cités-État (ville gouvernement)
Chaque cité est indépendante et se comporte comme un État. Elle étend son autorité sur les régions environnantes et prend des décisions concernant les lois, le commerce et la religion. Dans chaque cité-État, il y a un palais où vit le roi et où travaillent les administrateurs de la cité. La cité est également un lieu important de la religion et on y construit toujours un temple en l’honneur du dieu protecteur de la cité. Plus une cité est importante, plus il s’y fait du commerce et plus il y a de gens qui travaillent dans l’administration. Le roi obtient plus de pouvoir en acquérant plus de territoire.
6- 2334 av. J-C – Les rois de la dynastie d’Akkad
Le roi est une personne très importante dans la société mésopotamienne. Il est à la tête de la cité et possède le pouvoir suprême. Il est également le représentant du dieu de la cité et donc, le chef de la religion. Plusieurs rois célèbres ont régné sur des cités-État en Mésopotamie, dont Sargon d’Akkad, premier roi de la dynastie d’Akkad. Sargon a régné sur un empire centré autour de la ville d’Akkad pendant 50 ans. Plusieurs légendes racontent l’histoire du règne du roi Sargon d’Akkad et de ses descendants.
7- Vers 1755 av. J-C - Le droit et la justice (le code d’Hammourabi)
Il régnait une certaine forme de justice en Mésopotamie, mais ce n’est qu’avec l’écriture du code d’Hammourabi que certaines règles ont été fixées pour tous. En se basant sur des exemples de crimes réels, Hammourabi, roi de Babylone, fait graver sur une stèle (monument) une série d’actions interdites ainsi que la punition appropriée pour les personnes qui ne respectent pas le code. Le Code d’Hammourabi est un document très important qui souligne l’intention du roi de faire régner une certaine justice dans son royaume.
8- Vers 850 av. J-C – Le récit des guerres du roi Mesha
Les cités-État faisaient régulièrement la guerre à leurs voisines afin d’agrandir leur territoire et d’obtenir plus de richesses. Certaines cités sont devenues très puissantes et ont dominé toute la Mésopotamie durant plusieurs années. Par exemple, la ville de Babylone a été le centre de l’Empire du roi Hammourabi entre les années 1792 et 1750 av. J-C. Les guerres entre les cités-État faisaient souvent l’objet de récits. La stèle de Mesha en est un bon exemple. Elle raconte l’histoire des guerres du roi Mesha contre le royaume d’Israël vers 850 av. J-C.
9- Vers 2900 av. J-C – Les premiers rois et la formation des classes sociales
Le roi et les nobles qui l’entourent sont au sommet de la hiérarchie sociale. Ils sont propriétaires de la plupart des terres de la cité et décident des politiques de la cité. Plusieurs d’entre eux savent lire et écrire. Cependant, les scribes forment un groupe fort important dans la société mésopotamienne puisqu’ils sont les spécialistes de l’écriture. Cette qualification leur permet de travailler dans les temples, les palais et les écoles. La connaissance de l’écriture est un facteur important en Mésopotamie parce qu’elle permet de comprendre les textes de loi, les textes religieux ainsi que la comptabilité.
10- Vers 2100 av. J-C - Les premières écoles
L’écriture est un exercice très complexe et est maîtrisée par un très petit nombre de personnes, les scribes. Pour apprendre à écrire, les scribes font de longues études à l’école puisqu’ils doivent apprendre à reconnaître les nombreux signes de l’écriture cunéiforme (pas de courbe et en forme de coin) et à les interpréter. À cette époque, savoir lire et écrire est un grand privilège et les scribes sont considérés comme des personnes très importantes dans la société mésopotamienne.
11- Vers 2100 av. J-C – La ziggourat de la ville d’Ur
La religion mésopotamienne est polythéiste, c’est-à-dire qu’elle honore plusieurs dieux. Les Mésopotamiens croient que les dieux incarnent les forces de la nature comme le soleil, le feu et le vent. Chaque cité possède également un dieu qui la protège et on y construit des monuments et un temple en son honneur. La ziggourat d’Ur est un exemple d’un temple construit en l’honneur de Nanna, déesse de la Lune. Le roi est une personne importante dans la religion parce qu’il est l’intermédiaire privilégié entre les dieux et le peuple de la cité.
12- Vers 650 av. J-C – La bibliothèque du roi Assurbanipal
Les Mésopotamiens accordent beaucoup d’importance au savoir contenu sur les tablettes. Pour les préserver, ils construisent des endroits, qui ressemblent à des bibliothèques, où sont entreposées ces tablettes. La majeure partie des informations qu’on retrouve sur les tablettes archivées concerne la comptabilisation des récoltes et de l’élevage. Par contre, on retrouve également des textes relatant l’histoire de grands rois comme l’Épopée de Gilgamesh (Arche de Noé) ou les Annales royales assyriennes. (Textes racontant essentiellement les campagnes militaires entreprises par les souverains)» [3]
L’agriculture est une activité économique très importante en Mésopotamie. Cependant, le territoire n’est pas riche en ressources naturelles comme les métaux et le bois par exemple. Les marchands échangent donc les produits de l’agriculture et de l’artisanat mésopotamien (principalement du textile) contre des matériaux des régions voisines. Il se développe ainsi un grand réseau commercial et les échanges ont principalement lieu dans des ports et des marchés qu’on appelle kârum. Les marchands ont été parmi les premiers à utiliser des formes d’écriture pour identifier les produits. Cette première forme d’écriture, qu’on appelle le calculi, consiste en une boule d’argile dans laquelle on insère des jetons. La forme, le nombre et le matériau des jetons correspondent au type et à la quantité de marchandise.
2- Vers 3 300 av. J-C - La tablette de comptabilité
Avec l’expansion du commerce et des cités, les commerçants échangent un volume de plus en plus gros de marchandises. Pour garder la trace des marchandises, les marchands développent peu à peu un système plus complexe d’inventaire. En utilisant des plaques d’argile, ils tracent des symboles représentant les marchandises et les quantités. Ces tablettes de comptabilité représentent le premier pas dans le développement de l’écriture cunéiforme.
3- Vers 3000 av. J-C - Le cadastre de de la ville de Dunghi
Les cadastres sont des plans utilisés pour marquer les limites des terres ou des villes. Les cadastres deviennent nécessaires en Mésopotamie pour établir la propriété des terres des agriculteurs. Une société nomade n’aurait pas eu besoin d’un tel outil parce qu’elle se déplaçait continuellement. Vers l’an 3000 av. J-C, on voit apparaître les premiers cadastres, dont celui de la ville de Dunghi, sur lesquels on retrouve un plan de côté, la superficie et la description des lieux. Les premiers cadastres sont tracés par des scribes sur des tablettes d’argile et utilisent des symboles pour représenter l’information.
4- Vers 2000 av. J-C – Les mathématiques
Des scribes spécialisés en comptabilité perfectionnent plus tard le système mathématique pour leur permettre de calculer de manière plus exacte la superficie des terres, les inventaires ainsi que les coûts et les profits des transactions commerciales. Pour y arriver, les Mésopotamiens ont inventé un système de calcul à base 60 que nous utilisons encore aujourd’hui. Ils divisent donc les heures en 60 minutes, les minutes en 60 secondes et le cercle en 360 degrés. La tablette de Plimpton (archéologue qui trouva la tablette) est un exemple de problèmes mathématiques de l’époque babylonienne.
5- À partir de 3300 av. J-C - Les cités-État (ville gouvernement)
Chaque cité est indépendante et se comporte comme un État. Elle étend son autorité sur les régions environnantes et prend des décisions concernant les lois, le commerce et la religion. Dans chaque cité-État, il y a un palais où vit le roi et où travaillent les administrateurs de la cité. La cité est également un lieu important de la religion et on y construit toujours un temple en l’honneur du dieu protecteur de la cité. Plus une cité est importante, plus il s’y fait du commerce et plus il y a de gens qui travaillent dans l’administration. Le roi obtient plus de pouvoir en acquérant plus de territoire.
6- 2334 av. J-C – Les rois de la dynastie d’Akkad
Le roi est une personne très importante dans la société mésopotamienne. Il est à la tête de la cité et possède le pouvoir suprême. Il est également le représentant du dieu de la cité et donc, le chef de la religion. Plusieurs rois célèbres ont régné sur des cités-État en Mésopotamie, dont Sargon d’Akkad, premier roi de la dynastie d’Akkad. Sargon a régné sur un empire centré autour de la ville d’Akkad pendant 50 ans. Plusieurs légendes racontent l’histoire du règne du roi Sargon d’Akkad et de ses descendants.
7- Vers 1755 av. J-C - Le droit et la justice (le code d’Hammourabi)
Il régnait une certaine forme de justice en Mésopotamie, mais ce n’est qu’avec l’écriture du code d’Hammourabi que certaines règles ont été fixées pour tous. En se basant sur des exemples de crimes réels, Hammourabi, roi de Babylone, fait graver sur une stèle (monument) une série d’actions interdites ainsi que la punition appropriée pour les personnes qui ne respectent pas le code. Le Code d’Hammourabi est un document très important qui souligne l’intention du roi de faire régner une certaine justice dans son royaume.
8- Vers 850 av. J-C – Le récit des guerres du roi Mesha
Les cités-État faisaient régulièrement la guerre à leurs voisines afin d’agrandir leur territoire et d’obtenir plus de richesses. Certaines cités sont devenues très puissantes et ont dominé toute la Mésopotamie durant plusieurs années. Par exemple, la ville de Babylone a été le centre de l’Empire du roi Hammourabi entre les années 1792 et 1750 av. J-C. Les guerres entre les cités-État faisaient souvent l’objet de récits. La stèle de Mesha en est un bon exemple. Elle raconte l’histoire des guerres du roi Mesha contre le royaume d’Israël vers 850 av. J-C.
9- Vers 2900 av. J-C – Les premiers rois et la formation des classes sociales
Le roi et les nobles qui l’entourent sont au sommet de la hiérarchie sociale. Ils sont propriétaires de la plupart des terres de la cité et décident des politiques de la cité. Plusieurs d’entre eux savent lire et écrire. Cependant, les scribes forment un groupe fort important dans la société mésopotamienne puisqu’ils sont les spécialistes de l’écriture. Cette qualification leur permet de travailler dans les temples, les palais et les écoles. La connaissance de l’écriture est un facteur important en Mésopotamie parce qu’elle permet de comprendre les textes de loi, les textes religieux ainsi que la comptabilité.
10- Vers 2100 av. J-C - Les premières écoles
L’écriture est un exercice très complexe et est maîtrisée par un très petit nombre de personnes, les scribes. Pour apprendre à écrire, les scribes font de longues études à l’école puisqu’ils doivent apprendre à reconnaître les nombreux signes de l’écriture cunéiforme (pas de courbe et en forme de coin) et à les interpréter. À cette époque, savoir lire et écrire est un grand privilège et les scribes sont considérés comme des personnes très importantes dans la société mésopotamienne.
11- Vers 2100 av. J-C – La ziggourat de la ville d’Ur
La religion mésopotamienne est polythéiste, c’est-à-dire qu’elle honore plusieurs dieux. Les Mésopotamiens croient que les dieux incarnent les forces de la nature comme le soleil, le feu et le vent. Chaque cité possède également un dieu qui la protège et on y construit des monuments et un temple en son honneur. La ziggourat d’Ur est un exemple d’un temple construit en l’honneur de Nanna, déesse de la Lune. Le roi est une personne importante dans la religion parce qu’il est l’intermédiaire privilégié entre les dieux et le peuple de la cité.
12- Vers 650 av. J-C – La bibliothèque du roi Assurbanipal
Les Mésopotamiens accordent beaucoup d’importance au savoir contenu sur les tablettes. Pour les préserver, ils construisent des endroits, qui ressemblent à des bibliothèques, où sont entreposées ces tablettes. La majeure partie des informations qu’on retrouve sur les tablettes archivées concerne la comptabilisation des récoltes et de l’élevage. Par contre, on retrouve également des textes relatant l’histoire de grands rois comme l’Épopée de Gilgamesh (Arche de Noé) ou les Annales royales assyriennes. (Textes racontant essentiellement les campagnes militaires entreprises par les souverains)» [3]
[3] Projet SCRASSC, Montérégie 2007 SAÉ Histoire et Éducation à la citoyenneté, 1er cycle du secondaire CPC cahier de l’enseignant
1) REGARDE LE VIDÉO
2) RÉPONDS AU QUESTIONNAIRE
Suite à l'écoute de la vidéo ci-dessus, tu seras en mesure de trouver les bonnes réponses de ce quiz.
Si tu hésites, tu peux la réécouter!
Si tu hésites, tu peux la réécouter!
3) FAIS L'EXERCICE SUIVANT
A) Télécharge ce document
B) Lis les consignes
C) Complète les tableaux
Si tu ne trouves pas tout ce que tu cherches dans ton manuel et sur AllôProf, tu peux consulter notre section Ressources Internet pour plus de possibilités.
B) Lis les consignes
C) Complète les tableaux
Si tu ne trouves pas tout ce que tu cherches dans ton manuel et sur AllôProf, tu peux consulter notre section Ressources Internet pour plus de possibilités.
4) EXERCE TES CONNAISSANCES!
Suite à l'activité sur les repères culturels, tu seras en mesure de trouver les bonnes réponses à ce questionnaire d'associations.
5) MISE EN SITUATION
Tous les élèves de l’école partent en avion pour faire un voyage humanitaire. Toutefois, en chemin, le pilote perd le contrôle et vous atterrissez sur une île déserte avec aucune possibilité de communication avec le monde externe. Vous vous rendez donc à l’évidence que vous devrez y passer le reste de vos jours. Aussi bien s’y installer et bâtir votre propre société! Vous décidez donc d’organiser des élections pour que quelqu’un soit en charge de ce développement.
Votre rôle consiste à proposer un code de vie comprenant les cinq premières règles qui devraient s’appliquer dans cette société selon vous. Les critères :
- Élaborer cinq lois.
- Les lois doivent concerner au moins deux des concepts vus ET au moins une doit concerner l’écriture
- Justifier vos choix en répondant aux questions suivantes :
1- Pourquoi avez-vous choisi de formuler cette loi?
2- De quelle manière cette loi agit sur le concept relié?
3- Quels impacts, positifs et/ou négatifs, cette loi aura-t’-elle sur votre société?
- Créer une affiche exposant le nom de la ville, les lois et les concepts auxquels elles appartiennent.
Exigences:
o Équipe de deux;
o Sur papier et au laboratoire informatique
o Élaboration des règlements d’une ville fictive
Échéancier : 25 février 2014
o Équipe de deux;
o Sur papier et au laboratoire informatique
o Élaboration des règlements d’une ville fictive
Échéancier : 25 février 2014
Dernière mise à jour effectuée le 18 Février 2014